Ils rêvaient de s’enrichir avant de retourner dans leur pays.
Les images illustrent la vie difficile réservée aux immigrés algériens : solitude, quelque loisirs ( danses et chants au son d’un orchestre qui joue « El Menfi »).
Années 1960. Les émigrés algériens vivaient dans des conditions difficiles, entre brimades policière, solitude et exil, coupés de la société française qui les ignorait dans leur pauvreté et les repoussait dans les taudis à la périphérie des villes qu’ils construisaient pour des salaires de misère, mais sans jamais manquer le mandat au village pour la famille. Le café était alors le seul espace communautaire pour retrouver un peu de chaleur et de camaraderie.
Photo : Gerald Bloncourt/Rue des Archives/ Un coiffeur dans le bidonville de Nanterre en 1965.